18 millions de Français en détiennent un, voici le contrat d'assurance-vie. L'assurance vie est un contrat d'épargne qui permet au souscripteur de se constituer, valoriser ou encore transmettre un capital. La spécificité de ce contrat est le fonds euro. Le fonds en euros est un support d’investissement dont le capital investi est garanti. Chaque année, les intérêts sont définitivement acquis et s’ajoutent au capital garanti. Une classe d'actif idéale pour les épargnants recherchant de la prudence et de la sécurité. ses autres avantages par rapport aux autres supports d'épargne est sa fiscalité successorale et sa large gamme de supports éligibles (actions, obligations, etc.)
Voici les caractéristiques principales du contrat d'assurance-vie :
L'assurance-vie est un type de placement financier qui permet d'épargner de l'argent dans le but de se constituer et valoriser un capital pour le transmettre à un ou plusieurs bénéficiaires désignés, dans le cas où l'assuré décède ou reste en vie :
Le souscripteur, en investissant dans ce contrat, bénéficie de gains sous forme d'intérêts (en cas de plus-value évidemment). De nos jours, l'assurance-vie est couramment utilisée pour valoriser de l'argent tout en profitant d'avantages fiscaux liés en cours de vie du contrat et lors de la transmission. Les Français y souscrivent dans le but de préparer leur retraite, de se constituer un capital sur le long terme, de financer un projet immobilier ou d'optimiser leur succession.
🚨 Attention : Assurance-vie et assurance décès sont deux notions différentes. Ce n'est pas du tout le même type de contrat.
Les assurances vie se déclinent en plusieurs types de contrats, chacunes répondant à des objectifs spécifiques d'épargne et d'investissement. Les deux principaux sont les contrats en euros et les contrats en unités de compte :
En plus de ces deux principaux types, il existe des contrats mixtes qui combinent les caractéristiques des contrats en euros et des UC, permettant ainsi une approche équilibrée entre sécurité et recherche de performance. Ces contrats mixtes sont adaptés aux personnes qui souhaitent à la fois protéger une partie de leur capital tout en cherchant une valorisation potentielle grâce aux unités de compte.
Au sein des contrats d'assurance-vie, l'univers des placements financiers est vaste et diversifié, offrant une multitude de classes d'actifs pour répondre aux différents besoins et profils d'investisseurs. Parmi les options les plus courantes, on retrouve :
Chacune de ces classes d'actifs présente des caractéristiques uniques en termes de risque, de rendement et de liquidité, et s'inscrit dans une stratégie d'investissement globale adaptée aux objectifs et au profil de risque de chaque investisseur.
Dans le cadre d'un contrat d'assurance-vie, les bénéficiaires sont les personnes désignées par le souscripteur pour recevoir le capital à son décès. La désignation des bénéficiaires est un élément central de l'assurance-vie, permettant une transmission de patrimoine ciblée et souvent avantageuse sur le plan fiscal.
La clause bénéficiaire est le mécanisme par lequel le souscripteur nomme une ou plusieurs personnes pour bénéficier des fonds de son assurance-vie après son décès. Cette clause peut être rédigée de manière simple ou plus complexe, selon les souhaits du souscripteur. Il peut désigner un bénéficiaire unique ou plusieurs, définir des parts précises pour chacun, ou même établir un ordre de priorité entre les bénéficiaires. Par exemple, un souscripteur peut désigner son conjoint comme bénéficiaire principal, puis ses enfants en parts égales comme bénéficiaires secondaires.
La rédaction de cette clause est très importante car elle détermine non seulement qui recevra les fonds, mais aussi comment ces derniers seront distribués. Une clause bien formulée garantit que les volontés du souscripteur seront respectées. Elle peut être modifiée à tout moment du vivant du souscripteur, le nombre de fois qu'il souhaite, lui offrant ainsi une flexibilité pour adapter sa décision à l'évolution de sa situation personnelle et familiale.
La désignation des bénéficiaires doit être faite avec soin pour éviter toute ambiguïté ou conflit après le décès du souscripteur. Dans certains cas, une rédaction inappropriée ou une absence de désignation peut conduire à l'application des règles de la succession légale, qui peuvent ne pas correspondre aux souhaits initiaux du souscripteur. Il est donc recommandé de consulter un conseiller financier ou un notaire pour s'assurer que la clause bénéficiaire est claire, précise et conforme aux objectifs du souscripteur.
Lorsque vous souscrivez un contrat d'assurance-vie, vous avez le choix entre plusieurs options de gestion, vous permettant de choisir comment vos fonds seront investis en fonction de vos connaissances, de votre expérience en matière d'investissement et de votre tolérance au risque. Ces modes de gestion se répartissent principalement en trois catégories : la gestion libre, la gestion pilotée, et la gestion sous mandat.
Oui, souscrire à une assurance-vie peut être une excellente décision, surtout si elle correspond à vos objectifs spécifiques tels que la constitution d'une épargne à long terme, la préparation de la retraite, ou la planification de la transmission de votre patrimoine. Sa flexibilité, ses avantages fiscaux, et sa capacité à s'adapter à divers profils d'investisseur en font un super outil financier.
L'un des principaux atouts de l'assurance-vie réside dans son régime fiscal avantageux. Les intérêts générés bénéficient d'une fiscalité allégée après une certaine durée de détention, et en cas de décès, la transmission des capitaux aux bénéficiaires se fait souvent dans des conditions fiscales favorables. De plus, la possibilité de désigner des bénéficiaires permet une transmission ciblée et efficace du patrimoine. Cerise sur le gateau : les possibilités d'investissement sont larges!
Si l'assurance-vie plaît tellement, c'est parce qu'elle cache une série d'avantages qui en font un produit d'épargne et de placement incontournable d'une bonne gestion de patrimoine. Voici les principaux atouts :
Bien que l'assurance-vie soit un produit d'épargne très prisé, elle présente également certains inconvénients que vous devez connaître :
Il existe plusieurs alternatives à l'assurance-vie, chacune répondant à des besoins spécifiques en matière d'épargne et d'investissement. Voici quelques-unes des options les plus courantes :
Un rachat consiste à retirer partiellement ou totalement les fonds investis dans votre contrat afin que le souscripteur puisse accéder à son épargne.
La fiscalité de l'assurance-vie en cas de rachat est déterminée par l'âge du contrat et la part des gains dans le montant racheté. Les intérêts générés sont soumis à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux, mais bénéficient d'un régime fiscal avantageux, surtout après 8 ans de détention du contrat.
Lors d'un rachat sur un contrat d'assurance-vie, seuls les gains (intérêts et plus-values) inclus dans le montant racheté sont imposables.
-12,8% (prélèvement forfaitaire unique) sur l’ensemble des produits + 17,2% (prélèvements sociaux) soit 30%
ou
-Barème progressif de l’impôt sur le revenu + prélèvements sociaux, si solution plus favorable
-abattement annuel sur la part d’intérêts rachetée de 4 600€ pour une personne célibataire ou 9 200€ pour un couple marié ou pacsé (on paie cependant les prélèvements sociaux sur ces sommes)
puis
-7,5% (prélèvement forfaitaire unique) sur l’ensemble des produits + 17,2% (prélèvements sociaux) soit 24,7%
ou
-Barème progressif de l’impôt sur le revenu + prélèvements sociaux, si solution plus favorable
-12,8% (prélèvement forfaitaire unique) sur l’ensemble des produits + 17,2% (prélèvements sociaux) soit 30%
ou
-Barème progressif de l’impôt sur le revenu + prélèvements sociaux, si solution plus favorable
Le régime fiscal devient plus avantageux pour les contrats de plus de 8 ans. En plus d'une réduction de taux sur le prélèvement forfaitaire libératoire, un abattement annuel est appliqué sur les gains, réduisant ainsi la base imposable. Cet abattement s'élève à 4 600 euros pour une personne seule et à 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé soumis à une imposition commune. Ce qui signifie que jusqu'à cette limite, les gains inclus dans les rachats annuels sont exonérés d'impôt sur le revenu.
🚨 Important : les prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.) sont dus chaque année sur les gains des fonds en euros, et lors des rachats pour les unités de compte. Cette distinction est importante car elle influence le timing et la stratégie de rachat pour optimiser la fiscalité du contrat.
Si le bénéficiaire est le conjoint survivant, le partenaire de PACS ou bien le frère et la sœur sous certaines conditions les capitaux décès versés, quelle que soit la date sont totalement exonérés de fiscalité en cas de décès (hors prélèvements sociaux).
Pour les autres bénéficiaires, il faut distinguer la date de versement :
Dans un contrat d’assurance-vie, les versements réalisés avant 70 ans permettent d’éviter les droits de transmission grâce à un abattement.
Ainsi, au décès du souscripteur , le capital (primes versées + intérêts) sera transmis hors droits de succession jusqu’à 152 500 euros par bénéficiaire.
Autrement dit, ces exonérations sont multipliées par le nombre de bénéficiaire. Dans cette situation, il peut alors être intéressant de cumuler les bénéficiaires (enfants, petits-enfants, …). Par exemple, pour un contrat d’assurance vie avec 5 bénéficiaires, l’exonération totale peut s’élever jusqu’à 762 500 euros.
Les primes versées après 70 ans sont soumises aux droits de succession pour leur fraction excédant 30 500€ (abattement unique, quel que soit le nombre de contrats et de bénéficiaires). Les droits de succession sont calculés en fonction du lien de parenté entre le souscripteur-assuré et le bénéficiaire. Il n'y a aucun droit de succession sur les gains.
La fiscalité des versements après 70 ans étant celle des droits de succession, les abattements successoraux classiques pourront être cumulés à celui de 30 500€ s’ils n’ont pas été utilisés par ailleurs.
Pour des informations supplémentaires sur la fiscalité, rapprochez-vous d'un conseiller Logic-Invest
La principale différence entre un contrat d'assurance-vie et un contrat de capitalisation réside dans leur finalité et leur traitement fiscal, surtout en matière de succession.
Une hausse ou une baisse des marchés se répercute sur la performance des unités de compte, affectant la valeur totale de l'investissement.